Le Fpi ne se moque pas des morts, pourquoi on ne doit pas avoir peur de la vérité

Pour commencer à créeAu moment où les Ivoiriens croyaient finir en toute beauté la fin d'année 2012, une bousculade consécutive à un mouvement de foule dans les environs du stade Félix Houphouët Boigny a engendré la mort de 63 personnes et fait des dizaines de blessés. Au bout du compte, le parquet n'a pu situer les responsabilités et engager directement les poursuites pénales même si celles-ci ont été annoncées. Pour quand, nul ne saura répondre à la question dont la réponse est déjà connue. Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a affirmé sur les antennes de la radio internationale française Rfi, qu'il n'y avait pas eu de défaillances sécuritaires. Pourtant, a contrario des propos de notre PM, un automobiliste qui a été pris dans l'embouteillage juste au feu où a eu lieu la bousculade a estimé que la sécurité tout le long du trajet a été quasi nulle. 'Je n'ai vu que deux agents de police tout le long du trajet, lorsque nous étions dans l'embouteillage, quatre policiers du Ie arrondissement observaient des jeunes qui se débrouillaient pour réguler la circulation' a-t-il soutenu. Le 1er janvier, lorsque l'officier de police racontait à la délégation du Président de la République une histoire dans laquelle nul n'était responsable du drame, il n'a pu se retenir et nous a joint à 23h pour crier haro contre cette histoire rocambolesque. Il est clair que si la sécurité avait été de mise, aucun grabuge n'aurait été enregistré. D'ailleurs, on se demande la raison de la fermeture du boulevard lagunaire et qui se sont ceux qui ont dans la pénombre, placés les troncs d'arbre sur la chaussée. Car, en entendant justement à connaître l'identité de ces individus, la défaillance sécuritaire doublée de l'obscurité qui elle ne tue pas nécessairement, aura été le mal mortel. Le Rdr, parti démocratique qui dans l'opposition n'acceptait point les manquements à la bonne gouvernance, ne devrait pas couvrir le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko. C'est juste une question de principes de bonne gouvernance et de démocratie. Les services de sécurité intérieure ont failli, il lui faudrait en tirer les leçons, sans contrainte. C'est juste une exigence de bonnes gouvernances qui le grandirait et ferait honneur au Rdr, son parti, après l'affaire d'Adama Bictogo. Il n'est pas coupable mais responsable. À ce niveau, il faut fléchir la passion et reconnaître que le Fpi ne fait pas la surenchère.
Adam's Régis Souaga, Source: Lebanco.netr votre page, cliquez ici et entrez votre texte

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