Le sous-développement se justifie

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Depuis belle lurette, des Etats, sur la base du niveau économique, qualifié de pays sous développés. Et jusqu’à présent, ils demeurent toujours dans cet état. Mais à bien observer leur citoyen à travers leur comportement en famille, au travaille ou dans n’importe quel endroit où ils se trouvent, on aboutit à la conclusion que l’état de sous-développement dans lequel des pays sont est justifié et  mérité.

De quoi s’agit-il ? Au niveau de la procréation, bon nombre de citoyens dans ces Etats procréent sans planning familial. En fait, ils font des enfants parce qu’il faut en faire, sans savoir que leur éducation a un coût. Il faut scolariser les enfants, leur donner convenablement à manger, leur acheter des habits, prendre en charge leurs frais médicaux en cas de maladie.…… Et lorsque les parents n’arrivent pas à remplir leurs obligations envers leur progéniture, cela a des conséquences néfastes, telles que le phénomène des enfants dans la rue, l’analphabétisme, la délinquance juvénile. Au niveau scolaire et universitaire, ce sont la tricherie, le marchandage des notes et moyennes, la vente des diplômes, les enseignants devenus de véritables politiciens parce qu’ils aspirent à être nommés aux postes de principal, de proviseur, de directeur, départemental, de directeur régional ou d’inspecteur de l’enseignement général ou même de directeur des ressources humaines. Au niveau professionnel, c’est le comble parce que qui dit travail dit argent. Le népotisme, le favoritisme, la corruption et le non respect des dispositions du code du travail sont des pratiques devenus normales sous les tropiques. Conséquences, le non respect de la hiérarchie, le retard fréquent au service et dans l’exécutions des taches, l’incompétence et l’inaptitude professionnelles, de fréquents conflits sociaux pour cause d’injustice salariale. Finalement, l’entreprise qu’elle soit publique ou privée, peut faire faillite si ces mauvaises habitudes continuent, et les retraités ne peuvent pas créer leurs propres entreprises pour  augmenter leur pouvoir d’achat ou donner du travail aux jeunes en quête d’emploi. Leur passe temps favori, ce sont les jeux de dames, le ludo et autres. Au niveau politique, bon nombre de citoyens aspirent à la magistrature suprême, car on demeure président à vie. On a les pleins pouvoirs qui sont conférés par la constitution et l’on gagne beaucoup d’argent. On se comporte comme bon nous semble. On constate une faiblesse ou un manque d’investissement dans la recherche scientifique. Conséquences : on assiste à des troubles sociaux pendant l’élection présidentielle qui conduit parfois à des affrontements armés, des tentatives de coup d’Etat, des emprisonnements ou assassinat des leader de partis politiques ou autres leaders d’opinions. Des jeunes, au lieu de s’investir dans les études, s’intéressent de plus en plus à la politique, car elle est considérée comme un emploi qui génère de l’argent...

Résultats : on n’arrive pas à transformer nos matières premières, à éradiquer les épidémies. C’est le cas de la fièvre à virus Ebola qui a décimé des populations dans pays de l’Afrique de l’ouest touchés par cette épidémie, alors que les Etats développés qui privilégient la recherche ont pu sauver des ressortissants atteints de la maladie. Malgré les conséquences désastreuses de nos comportements de sous-développés, les mauvaises habitudes continuent d’avoir cours à telle enseigne qu’elles sont devenues des normes sociales, alors qu’il est écrit que si ta main gauche est une occasion de chute pour toi, coupe-la. Tous les citoyens des Etats sous-développés sont conscients de leurs mauvaises pratiques, mais ne font aucun effort pour s’en débarrasser. Ce qu’ils savent bien faire, c’est d’accuser les américains et autres d’être la cause de leurs maux, alors qu’ils sont responsables de la gestion de leurs écoles, de l’organisation des concours et recrutements dans les entreprises privées ou publiques. En fait, ils gèrent tout eux-mêmes, mais comme ils le font mal, surtout en ce qui concerne les ressources humaines, l’économie subit cette mauvaise gestion. L’homme est au cœur de tout développement. S’il fait une bonne gestion, alors c’est le développement ; dans le cas contraire, c’est le sous-développement.

 

PARFAIT ANGBONOU ANGBONOU ; Libre penseur (source Fraternité matin)

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