RTI, toujours TV Pékin

Les régimes passent, La RTI reste la même. Aucune ouverture aux différentes opinions politiques et sociales. Elle reste toujours fermée aux débats démocratiques et pluralistes.

Je vais peut-être vous surprendre, mais je trouve que la RTI sous le régime de parti unique était meilleure. Une émission comme fauteuil blanc a marqué l’esprit de toute une génération d’ivoirien.

Depuis la prise de pouvoir D’Alassane Ouattara, et à travers les discours des nouveaux maîtres d’Abidjan, j’ai nourri l’espoir de voir une RTI débarrassée de toutes les pesanteurs politiques ; une RTI plus libre et reflétant l’opinion et les aspirations de tous les ivoiriens. Je reste convaincu que le baromètre de la démocratie reste la télévision et la radio nationales.

Pour les 100 jours du gouvernement ivoirien, on aurait du avoir une floraison de débats démocratiques avec des experts, des leaders politiques et de la société civile sur l’audio visuelle publique. La RTI a plutôt servi aux ivoiriens un monologue du gouvernement. Je ne comprends pas cette peur hystérique de nos dirigeants à l’ouverture de l’espace audiovisuelle. Pourtant ils adorent l’audio visuelle étrangère où le débat démocratique est quotidien. Le succès de ces chaînes étrangères signe l’échec de la politique audio visuelle des gouvernements successifs. Nos gouvernants doivent comprendre que les médias audio visuels participent à la vitalité du débat démocratique. Pour cela, les ivoiriens fonde un réel espoir sur la libéralisation de l’espace audio visuel promis par les autorités.

Il est grand temps que la RTI sorte de l’information institutionnelle et devienne une chaîne proche des préoccupations des ivoiriens et qui reflète toutes les opinions politiques et sociales. La RTI doit faire sa mue et emprunter le train de la nouvelle Côte d’Ivoire qui se veut juste, démocratique et prospère d’après les discours officiels.

 

 

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