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Des raisons de ne pas voter pour Gbagbo

Le candidat-Présidnet Laurent Gbagbo et le Fpi ont choisi d’instrumentaliser la haine et la rancœur des ivoiriens par la projection de films dans les quartiers d’Abidjan et les villes de l’intérieur. Ces films  montrent les atrocités de la guerre. Quel objectif le camp présidentiel veut atteindre à travers la projection de ces films ? Quel message le Fpi veut transmettre aux ivoiriens à travers ces projections de film ? Au lieu de chercher à diviser les ivoiriens, à rependre insidieusement comme un cancer le venin de la haine dans la société ivoirienne, le camp présidentiel gagnerait à employer toute son énergie à expliquer aux ivoiriens le programme de gouvernement de son candidat et que Gbagbo Laurent, comme le clame une de ses affiches de campagne, est réellement l’homme de la situation, c’est-à-dire un homme capable de se lever au dessus des clivages politiques, ethniques et religieux et de se conduire en Homme d’Etat qui puisse réconcilier et rassembler les  ivoiriens autour d’un idéal commun : Bâtir une nation de tolérance, d’hospitalité, de paix et de prospérité qui sont les valeurs essentielles de l’houphouétisme.

Le seul moyen de mettre fin à la violence et à la brutalité dont parle le candidat du Fpi dans ces meeting, c’est de rétablir la justice sociale, l’équité, l’excellence et le mérite par le travail ; c’est de donner du travail aux millions de jeunes oisifs proies faciles à instrumentaliser. Cela passe par une économie dynamique, innovante et créatrice d’emplois.

C’est ce contrat social que le candidat du Rhdp propose aux jeunes, aux femmes et à tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire.

Comment Gbagbo Laurent dont l’action politique depuis 1990 s’est nourrie de la brutalité et de la violence compte-il y mettre fin ? Alors qu’il a été incapable de le faire pendant ses dix ans de pouvoirs. Souvenons-nous du boycott actif, des escadrons de la mort (des assassinats politiques sans enquête), du meurtre du journaliste de Rfi, de la disparition de Kiefer, de l’assassinat manqué de l’inspecteur d’Etat qui avait produit un rapport sur la filière café-cacao dénonçant les nombreux détournements de cette filière…

Comment Gbagbo Laurent compte-il mettre fin à cette violence et à cette brutalité dont-il parle, quand il a été incapable de mettre fin à celles de la Fesci dans nos universités, dans nos lycées et collèges ? La Fesci, cette organisation mafieuse créée par le Fpi a pris l’Ecole ivoirienne en otage et érigé la violence en mode de fonctionnement. La Fesci tue, viole sans que son mentor, Gbagbo Laurent, ne réagisse. Depuis les dix ans de pouvoir du candidat du Fpi aucune enquête n’a été ouverte sur les nombreux crimes de la Fesci. La Fesci n’est rien d’autre que la face visible de l’iceberg que constitue le Fpi. Souvent, à entendre Gbagbo Laurent, j’ai l’impression qu’il pense qu’il est toujours dans l’opposition.

Mettre fin à cette violence politique que le Fpi a insidieusement semé dans l’esprit des ivoiriens tel un cancer, ne se résume pas à battre Alassane  au second tour de la présidentielle. Si le candidat du Fpi est malheureusement élu au soir du 28 Novembre 2010 et qu’il reconduit la même gouvernance, cette violence persistera et la Fesci continuera de régner en maître absolu sur l’Ecole ivoirienne, devenue une Ecole de médiocrité depuis l’avènement du Fpi au pouvoir. Le plus grand échec politique de Gbagbo Laurent est l’Ecole ivoirienne.

Eburnie, 21 Novembre 2010

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