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La femme de mon voisin, une prostituée !

Je me nomme Abou, j’habite une cour commune à Abobo. Comme la majorité des jeunes de mon âge « j’ai 28 ans », j’aime le show surtout l’ambiance des bars. Je travaille toute la semaine pour satisfaire ma passion. Ce que j’affectionne par-dessus tout, ce sont les bars où les filles dansent quasiment nues. Pour minimiser les coûts de mes virées nocturnes, je me garde de sortir de la commune d’Abobo. C’est ainsi que je menais une vie de célibataire et ma petite sœur avec qui j’habite s’en plaignait tout le temps.

La cour commune que nous habitions, était peuplée de personnes de diverses origines. Ainsi mon voisin immédiat, Monsieur Téhé, était originaire de Douékoué et travaillait en qualité de vigile dans une société de gardiennage. Monsieur Téhé était une personne ordinaire mais sa concubine était moindre. Georgette était belle, le genre de fille, le genre de fille sur laquelle tous les regards s’attardaient. Elle avait une taille moyenne et une forme enrobée. Elle était d’un teint ébène et s’habillait quasiment tout le temps en pantalon jeans. Je crois qu’elle était le fantasme de tous les hommes du quartier. Les gens se perdaient en conjecture quant à ce que Georgette faisait comme boulot. En effet, elle sortait les soirs autour de 18heures pour ne revenir que le lendemain au petit matin. C’est ainsi du mercredi au samedi. Monsieur Téhé, naturellement travaillant souvent les nuits, ils quittaient tous les deux la maison ensemble.

Les banlieues d’Abobo n’avaient plus de secret pour moi la nuit alors j’avais des envies d’ailleurs. Il se raconte dans le milieu que ce qui se faisait de mieux se trouve à Marcory. A ce sujet, j’organisai une escapade dans ladite commune. Les filles y sont plus attirantes et l’ambiance plus chaude. Il fallait que je découvre le show de ce côté-ci de la ville. Je décidai donc d’effectuer une virée à Marcory avec un ami résidant dans la commune, qui me servait de guide. Ignace, puisque c’est comme ça que mon ami se prénomme, m’avait prévenu que les consommations étaient plus chères et il fallait payer plus si l’on voulait terminer la soirée en galante compagnie. J’avais pour habitude la totale tous les samedis et je n’entendais pas déroger à la règle. Je me suis donc préparé en conséquence. Dès 20 heures, me voici au domicile de mon ami à Marcory qui m’attendait. Nous embarquâmes dans un taxi. Mon ami me proposa de commencer la soirée aux milles maquis. Nous y mangeâmes un poulet et bûmes beaucoup de bières. Comme le disait Ignace, à Abidjan il faut être malin, ainsi nous n’aurions pas besoin de consommer beaucoup d’alcool dans le bar. L’objectif était ailleurs et il ne fallait point s’en détourner. Après le repas et quelques bières, Ignace, visiblement fier, me dit qu’il fallait qu’on parte parce qu’il «était presque minuit. Quelques minutes dans un taxi et nous voilà en zone 4 devant ce qui ressemblait à n’importe quel bar. Les bières que nous avions bu faisaient leur effet ; mais je restais lucide car je ne voudrais pas perdre une seconde du spectacle qui m’attendait. Nous fûmes  notre entrée dans le bar plongé dans la pénombre en dehors de la piste de danse où une fille nue se trémoussait sur un rythme brésilien endiablé. Le bar n’était pas encore plein et nous fûmes installés à une place stratégique pour ne rien rater du spectacle. Les filles se succédaient sur la scène les unes plus belles que les autres, pour danser des rythmes divers. En effet, ces filles avaient une seconde corde à leur arc. En plus de danser, elles s’offrent en échange de somme d’argent variant selon le client et l’affluence du jour. Contrairement aux bars que je fréquentais à Abobo, ici les ébats se faisaient  dans le bar au vu et au su de tous. Désormais habitué au noir, je pouvais aisément discerner des couples en action et cela m’excitait. Le bar était déjà plein. Il était 2 heures 15 minutes, la musique s’arrêta et le Dj prend la parole pour annoncer celle que tout le monde attendait. Le public essentiellement constitué d’hommes se mit à applaudir à tout rompre. Tous scandaient, Rosemonde ! Rosemonde ! J’étais curieux de voir qui c’était. La lumière s’éteignit sur la piste et la sono commença à distiller une musique que je n’avais jamais entendue. La musique s’accéléra de plus en plus et la lumière revint sur la podium. Elle était là, vêtue en peignoir. Elle se trémoussait contre la barre de fer. Très vite, elle se débarrassa de son vêtement et apparut en string. Les seins nus, les hommes étaient hystériques. Certains se levaient pour lui glisser des billets de banque entre les seins ; d’autres, là où vous pouvez imaginer. Ensuite elle se débarrassa de son string et écarta les jambes, s’empara d’une bouteille qui lui servait d’accessoire de son show. Mon Dieu, elle avait de belles mensurations ! Mais, je discernais difficilement les traits de son visage. On fit plus de lumière sur la piste et je vis un visage angélique aux traits fins, un visage qui ne m’était pas inconnu. Mais c’est bien Georgette ! La compagne de mon voisin Téhé. J’étais éberlué, c’était donc ce qu’elle faisait comme boulot ! Sur la scène, certains habitués, moyennant des billets de banque, l’a tripotaient à souhait. Ignace sut mon trouble et le sur le compte de l’excitation car nul ne pouvait rester insensible face à un tel spectacle. Je perdis tout envie de continuer la soirée et prétextant un malaise, je demandai à rentre. J’étais écœuré. Et malgré les protestations de mon ami, je restai ferme. Ce jour-là , malgré les bonnes dispositions que j’avais, je n’ai pu embarquer une fille comme d’habitude. Il fallait que je rentre. Je suis arrivé à la maison à 3 heures 45 minutes Mais je ne puis fermer l’œil jusqu’au matin. J’avais hâte de revoir la sublime Georgette, que dis-je, Rosemonde. En sortant de ma maison, je vis Monsieur Téhé qui venait de rentrer du boulot. Je le saluai et lui demandai si sa femme allait bien. Il répondit oui et me confirma qu’elle dormait encore. Une demi-heure plus tard, elle sortit, toujours aussi belle. Elle salua tout le monde. Elle avait revêtu le costume de la femme vertueuse. Je n’ai dit à personne jusqu’à ce jour. Mais une question me revient depuis lors : monsieur Téhé est-il au courant de la double vie de sa femme ? Si tel n’est pas le cas, qu’est-ce qu’elle a bien pu lui raconter pour qu’il ne s’inquiète de la voir travailler la nuit.

 

Source : Secret Story

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