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L'ex-ami de ma soeur enlève ma nièce

 

Je suis issue d’une famille de huit enfants dont cinq filles et trois garçons. Notre père, un paysan prospère, et nous habitons paisiblement au sein d’une superbe villa à Daloa depuis 1995. Il a battit cette maison à la sueur d’un dur labeur et nous y vivons heureux.

 

Mais depuis quelques temps cette quiétude familiale s’est envolée. Je suis particulièrement celle qui ressent le plus cette paix perdue car je n’arrive plus à manger, ni à dormir. Je pourrais qualifier cette situation de tragédie car il s’agit de la vie de ma petite nièce de trois ans. Quand je me remémore le jour de sa naissance, je ne peux l’oublier. Puisque la veille, les Eléphants de Côte d’ivoire avaient battu les Lions indomptables du Cameroun lors de la CAN 2006. L’euphorie était totale. Dans ce débordement, ma sœur aînée alors enceinte ne resta pas en marge de cette liesse populaire. Elle dansa à tel point qu’elle ressentit par la suite des contractions au cours de cette nuit… Ainsi vint au monde la petite Grâce Victoire le 05 février 2006 à 4h30 du matin, la fille de ma sœur Viviane.

 

Viviane, au départ vivait avec son petit ami Alphonse, un chauffeur de taxi. L’amour qui existait entre les deux tourtereaux ne  souffrait d’aucune ambigüité. Ils vivaient simplement leur idylle jusqu’au jour où le jeune couple en vint à la séparation. Ma sœur regagna le domicile familial avec une grossesse de deux mois. Elle partagea la nouvelle de son état à Alphonse, mais celui-ci pensa à une ruse de Viviane pour retourner auprès de lui ne considéra pas ces allégations. Désormais déconcertée et confrontée seule à cette situation, elle prit la décision de se débarrasser de la grossesse. Elle tenta vainement de le faire avec des médicaments traditionnels. N’ayant plus les moyens pour parvenir à son projet, Viviane accepta les avances de Kaboré Adama, un jeune Burkinabé qui la courtisait depuis son arrivé en faille. Ma sœur ne lui fit pas savoir sa situation car elle espérait trouver les moyens pour poursuivre son lugubre dessein.

 

Ce fut un mois après sa nouvelle relation qu’elle informa enfin le jeune Burkinabé qu’elle portait une grossesse sans toute fois lui dire qu’elle serait de lui.

 

A six mois de la grossesse de mon aînée, Alphonse revint se réconcilier avec Viviane qui retourna vivre auprès de lui. Kaboré trompé et blessé  dans son amour propre ne voulut entendre raison. Il se rendait chaque fois chez le jeune ménage et menaçait Alphonse de laisser sa femme en paix. Le copain et auteur de la grossesse de ma sœur, pour éviter que cette dernière ait des problèmes l’envoya à Vavoua et lui s’en alla à Zuenoula. Ils revinrent deux mois plus tard. Quelques jours seulement suffirent pour que Kaboré refasse surface et cette fois à notre domicile familial aux environs de onze heures. Il réclama d’une façon brutale en fracassant notre portail la paternité de la grossesse. Ce jour-là, Alphonse qui était chez nous voulut en découdre avec Kaboré. Le problème fut réglé par notre père. Ma sœur reconnut son tort à l’égard des deux hommes et surtout de Kaboré à qui elle avoua que la grossesse ne serait pas de lui. Le jeune homme dont l’honneur venait d’être bafoué menaça Alphonse, cette fois de mort. Celui-ci tenant à sa vie abandonna ma sœur et disparut jusqu’au jour où vint au monde une charmante petite fille de teint très claire comme moi, sa tante. La petite ne prit aucun trait de sa mère, ni de ses deux pères mais ma copie conforme.

 

Ce jour-là, notre maison était quasiment vide à part ma sœur nourrice et sa fille, nous avions vaqué à nos occupations quotidiennes. Kaboré fit irruption chez nous, se bagarra avec Viviane et s’empara du carnet de maternité et de certains papiers administratifs. Il alla établir l’extrait de naissance de la petite à son nom. Entre temps, Alphonse le véritable père, de peur de perdre la vie avait coupé toute relation avec Viviane. Aussi pour éviter la barbarie du jeune Burkinabé, ma mère vivant à Soubré vint chercher Viviane et sa fille pour aller vivre avec elle dans cette ville.

 

Trois ans plus tard, ma mère revint assister à des funérailles à Daloa avec la petite Grâce Victoire dont elle avait désormais la garde car, ma sœur qui s’était mariée à un riche paysan vivait avec son homme à Issia. Au cours de la veillée funèbre, l’un des frères de Kaboré qui reconnut ma mère et la petite alla informer son frangin de sa découverte.

 

L’homme arriva précipitamment pour vérifier les dires de son informateur. Ayant constaté la véracité des propos de ce dernier, Kaboré se montra courtois à notre égard et n’afficha aucune volonté d’enlever la petite. Mais profitant des distractions et du tohu bohu engendrés par un morceau phare de Luckson Padaud, kaboré disparut, la petite avec lui.

 

Le lendemain nous avions porté plainte au commissariat. Mais curieusement, la police nous fit savoir que depuis bien longtemps Kaboré aurait déposé une plainte auprès d’elle pour enlèvement de sa fille et pour escroquerie.

 

Telle que la situation se présente nous ne savions à quel saint nous vouer. Que pouvons-nous faire pour récupérer la petite Grâce qui est entre les mains de Kaboré  et qui est en réalité la fille d’Alphonse ? Je rappelle qu’Alphonse a terriblement peur de Kaboré au point qu’il ne veut l’affronter. Et pourtant il veut sa fille. Tout comme moi, ma sœur, arrivée promptement d’Issia et notre mère sommes inconsolables. Nous avions besoins de vos conseils.

 

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Commentaires

  • mme Zoro-bi
    • 1. mme Zoro-bi Le 16/12/2010
    le mieux est d'intenter une action en recherche de paternité devant le TRibunal qui prendratotutes les mesures appropriées pour établir qui est le père de l'enfant,et s'il s'avèreque Mr kaboré ne l'est pas une attestation de naissance sera établie au nom du nouveau père,et Mr kaboré peut recevoir une injonction de ne pas s'approcher de l'enfant et éventuellement ,etre poursuivi s'il se rend ou s'est déjà rendu coupable d'une infraction.Pour tout ceci,consultez un avocat.

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